Erick-Christian Ahounou aime les femmes. Il les aime surtout dans leur plus simple plumage. Son objectif de photographe, quand il les fige dans les multiples poses de son studio de Cotonou et de Bamako, ne se contente pas de les arracher de l’anonymat. Il s’attache à restituer toutes leurs splendeurs dans des courbes pudiques, dans l’abandon d’un geste dédié à l’invite amoureuse, dans la négligence calculée de la distraction, ou encore dans la coquetterie d’une séduction programmée.