L’affiche de l’expo Malick Sidibé
Ils sont nombreux comme lui à avoir été les témoins et les héros de petites histoires des gens ordinaires. Ils sont nombreux à avoir travaillé sur les instants magiques, les scènes de vie arrachées à la quotidienneté, ce que j’appellerai des « brèves opérées sur clichés ». Mais Malick Sidibé, le Malien, lui, a porté cette façon de faire jusqu’à la densité artistique, jusqu’à l’exigence de l’esthète. De ses dix mille clichés réalisés tout au long de sa carrière, de sa pile de photos produites sur cinquante ans d’activités continues, la Fondation Zinsou à Cotonou, a décidé d’en extraire deux centaines. Pour dire et témoigner de tout l’art du grand maître. Pour dire et traduire la folie et l’insouciance de toute une époque, de tout un art, de toute une vie.
Nocky Djedanoum Koulsy Lamko
Ils sont deux: l’un, agitateur culturel et auteur, l’autre globe-trotter infatigable et écrivain respecté. L’un est un passionné de grandes causes qui concernent l’Afrique, l’autre est un révolutionnaire dans l’âme, grand défenseur de l’héritage de Thomas Sankara. Nocky Djedanoum et Koulsy Lamko – puisque c’est d’eux qu’il s’agit – sont, parmi les personnalités culturelles de la diaspora africaine, les plus consensuelles.